IBU

IBU chevauchait les domaines de production culturelle, des objets d’art, des intérieurs, et inévitablement le bijoux « le cadre de la beauté des femmes ». Une bague illustre la philosophie créative d’IBU, il s’agit d’une bague, appelée bague peau, conçue comme si elle contenait une pierre qui, à son tour, a disparu. Cette bague potentiellement voyante finit par n’encadrer que la peau nue et dixit IBU “la peau est un bien plus précieux qu’un diamant“. Cette sagesse plane sereinement au-dessus de chacun de ses bijoux.

Les formes sont généreuses, géométriques et simples à la fois. L’or est jaune ou gris, satiné à l’extérieur et poli sur la face cachée du bijou, d’où il brille comme un secret. Les bijoux d’IBU sont conçus tels des architectures portées.

Le talent d’IBU pour les bijoux est vite remarqué par Karl Lagerfeld, qui l’invite à présenter ses créations lors des défilés Chanel Haute Couture en 1998, 1999 et 2000. Pendant trois collections, les colliers, boucles d’oreilles, bagues d’IBU illuminent les silhouettes dessinées par Lagerfeld. 

Depuis 2002, année de la disparition d’IBU, l’atelier de bijoux parisien continue de réaliser fidèlement les bijoux créés par IBU.